Les autorités émiriennes ont rappelé des millions d'amendes pour des informations erronées sur le réseau

Aux Émirats arabes unis, la diffusion d'informations erronées sur le Web est lourde d'amendes par million de dirhams.

Les autorités émiriennes exhortent tous les internautes à ne pas publier d'informations qu'ils jugent fausses sur Facebook et à ne pas les partager avec des amis sur WhatsApp. Sinon, l'utilisateur risque de payer une amende décente pouvant atteindre 1 million de dirhams.

Cette semaine, le service de supervision des télécommunications, des technologies de l'information et des communications de masse (TRA) a mis en garde contre des amendes pour diffusion de fausses informations sur des réseaux sociaux, rappelant qu'un tel acte est poursuivi.

"N'oubliez pas que tout ce qui est écrit sur les réseaux sociaux n'est pas vrai, il ne s'agit en partie que de rumeurs pouvant nuire à d'autres personnes ou à l'État. Nous vous demandons de toujours consulter les actualités dans les messages officiels du gouvernement", lit-on sur TRA.

TRA insiste sur le droit visant à lutter contre la cybercriminalité, qui prévoit que les auteurs d'infractions seront passibles d'une amende pouvant aller jusqu'à 1 million de dirhams.

"Ne diffusez pas d'informations non vérifiées sur les réseaux sociaux. Laissez ces rumeurs s'arrêter sur vous", a rapporté dimanche TRA.

Selon l'avocat Michael Barney Almazar, l'article 29 de la loi fédérale n ° 5 de 2012 punit les personnes responsables de la diffusion «d'informations, de nouvelles, de déclarations ou de rumeurs» portant atteinte à la "réputation" de l'État ou de l'une de ses institutions.

La loi couvre les messages ou les messages envoyés par des moyens de communication électroniques, par courrier électronique, SMS, WhatsApp, Facebook ou toute autre plate-forme en ligne ou outil informatique.

Selon la loi, non seulement les personnes qui diffusent de fausses informations sont tenues pour responsables. Même si les informations publiées sur Internet sont véridiques, la personne qui les diffuse peut être punie en cas de violation de la vie privée d'une autre personne.

En outre, conformément à l’article 21, partie 3, la responsabilité du distributeur de l’information peut être engagée même si les informations qu’il contient sont vraies, mais portent atteinte à la vie privée de la personne qui fait l’objet de l’information.

Toutefois, le degré de sanction dépend du type d’information. La loi fixe l’amende maximale pour une amende d’un million de dirhams.